L'accrochage virtuel ayant été réalisé le 13 novembre 2020 pour l'inauguration du 14, voici l'exposition complétée des créations arrivées au tout dernier moment durant "l'inauguration".
Pour l'exposition complète, comme pour l'inauguration, qui a fait des centaines de vues, il a été décidé de ne pas adopter de tri thématique mais l'ordre alphabétique.
Seule "censure" une oeuvre par auteur dans la mosaïque de l'inauguration, ci-dessous, mais d'autres productions des unes, des uns et des autres, ainsi que les commentaires des artistes qui en avaient fournis ont progressivement été ajoutés dans l'exposition qui suit.
Plusieurs de ces artistes ont fait l'objet en 2021 d'un bref développement dans le post : https://www.audierneculture.com/post/art-ria-des-artistes-du-bout-du-monde
Avec, par ordre alphabétique des auteurs:
Alayse Elsa/Baussan Didier/Bornibus Yvain/Bouvier Claude/Brusq Hélène/Deliveyne Annick/Druillenec Isabeau/Duchemin Jean-Noël/Dussin Yves/Fouquet Vincent/Froger Lili/Girard Sylvain/ Horlo Raymond/Lepetit Sophie/ Lesgourgues Sylvie/Masson Yvon-Marie/Mathis Mikado/Mesas Mickaël/Montliau François/Ollivier-Henry Anne-Marie/Ollivier-Henry Yvon/Pignan Alain/PouD Bleuenn/Pouzet Catherine/Quillivic Raymond-Louis/Robic Jean François/Robin Alex/ Robin Edith/Robin Nathalie/Romac Jean-Paul/Roux Béatrice/Roy Christophe/Rudigoz Anouk/Serc Patrick/Secretin Angèle/Soazic/Tristant Frédérique/Victor Avert
et un texte de Françoise Sylvestre (texte intégral sur : https://www.audierneculture.com/post/inauguration-expo-artria ).
Et, au-delà de l'exposition inaugurale présentée ci-dessus, un zoom par ordre alphabétique sur les artistes ayant accompagné leurs créations de commentaires ou ayant donné une déclinaison de leur production pour l'exposition :
Elsa Alayse
Voici le corps comme un contenant, réceptacle de viscères et d'émotions, écrin d'organes et de souvenirs dont l'enveloppe de chair nous conterait son histoire.
Didier Baussan
Définition de cher chieur: se dit d’un savant exerçant un peu trop de sens critique à l’endroit de collègues dépourvus de sens moral. Le cher chieur
n’est pas apprécié car il ne mâche pas ses mots et dénonce certaines collusions embarrassantes. Pour certains on leur coupe les moyens, pour d’autres
seulement les bras.
Le boîtographe
Yvain Bornibus
gblanche@orange.fr
Claude Bouvier construit depuis 20 ans un mur d'actualités.
J'y inscris des mots, des slogans, des personnages, des objets, des symboles, des caricatures, des signes que je puise chaque jour dans mon environnement : livres, journaux, télévision, internet...
Ce mur est un regard, mon regard sur le monde.
"Détrumpez-vous ceci n'est pas un corona-vit russe"
250 x 125 cm, octobre 2020
Hélène Brusq
D’emblée, je me détournai du virus et pensai tout à la fois à la planète et à la déesse Vénus : amour, lumière, beauté. Pour l’honorer, pourquoi ne pas la couronner de végétation printanière tendre, de roses écloses ou en bourgeons, d’un printemps à venir porteur d’espoir dans la nuit éclairée ? Les astrologues annoncent une ère nouvelle, porteuse de pensées apaisées...Ainsi jaillit : « A l’Aube de l’Ère du Verseau, Vénus Couronnée » .
Mes outils, toujours les mêmes : peinture, découpage, collage, et un brin de sculpture autour du papier de soie.
Annick Perennec Deliveyne
L'objectif de mes peintures à l'aiguille, brodées à la main avec des fils de soie sur une toile de lin, est de reproduire les sujets avec la plus grande précision possible en ayant recours à la méthode du fil unique grâce au point dit : passé empiétant. J'aime surtout que mes réalisations, alliance du passé et du présent, suscitent une curiosité, une émotion, un rêve et nous rappellent que les travaux d'aiguilles sont intemporels.
Les Sangliers Tachetés (51,7 x 68,9 cm), le pin d'Alep, la Pie bleue de l'Himalaya.
Isabeau Druillennec
Un peu de magie, d'arts et d'idéalisme donneront de quoi réveiller les quelques couleurs de notre automne suspendu.
Voici deux peintures à l'huile, la première intitulée Utopia Dystopia, peinte ces derniers jours en réponse à l'ombre qui se déverse sur nos libertés. Utopia est fille et mère de l'enchantement. Sans elle, le monde est froid, sombre, dominé de montagnes. De sa lumière germe la poésie, de sa force, la révolte. Les oiseaux libres en fredonnent les chants, et tapissent leurs cages de slogans. On s'abreuve encore de ses perles et de ses mots, les pieds dans son contraire – Dystopia -, notre tête sous sa rosée. Joie et espoirs sont ses ardoises, sur lesquelles elles invitent oiseaux et artistes à bâtir les esquisses de nos futurs. Restons utopistes, déchaînons nos libertés. Utopia Dystopia, 100cmx70cm.
Le deuxième s'appelle Idyllium, peinte pendant le premier confinement. Il est de même veine que le premier, entre méditation, solitude et contemplation.
Jean Noël Duchemin
Si vous passez sur la place d'Audierne et regardez au-dessus des Halles, derrière la nouvelle baie vitrée d'Art'Ria, peut-être allez-vous m'apercevoir !
" Lire les corps sans interdits ! "
Yves Dussin
Il faut s'écailler les désirs ...
Ex-Voto à St Chinian
Vincent Fouquet / Above Chaos
"Séléné, Vénus des lunes, s'avance dans la nuit diurne, accompagnée de ses fidèles pélicans, compagnons ailés et zélés. Dans ce coin de cosmos, chaotique et féroce, un vortex crache des lunes depuis la nuit des temps. Il en gobe aussi de temps en temps. Des papillons s'éparpillent, le temps oscille, l'espace vibre à l'approche de la Terre. Planète en désordre, sans consensus, que des fous gèrent ; alerte rouge, virus... que faire ? Nous l’ignorons mais Séléné sait." - Anouk Rudigoz
Lili Froger
Juxtaposés aux tesselles de marbre taillées une à une, aux galets fendus en deux, ces fortunes de mer acquièrent force, douceur et vie.
La contrainte dure de n’acheter aucune matière première, d’être constamment dépendante des heures passées sur les plages implique dans chaque mosaïque l’abandon définitif des matériaux collectés, que l’on ne retrouve jamais à l’identique.
Vénus à la plage
septembre/octobre 2020 77x30 cm
Tesselles de marbre / déchets ostréicoles (élastiques) / maërl / nacre /manche de couteau / pièce de monnaie / verre, faïence, métal, fibrociment polis par la mer /collage papier.
Sylvain Girard
Photographe
Phalaénopsis I
Phalaénopsis II
Tirages argentiques sur papier baryté
15 x 15 cm
Raymond Horlo
Que peut-on faire avec 500 signes ? Le monde rétrécit. Si un jour ceci cessait, c’est ce que sous-entend ironiquement Beckett. Il n’y a pas de si. Le réel est sans double. Clément Rosset. On ne peut pas faire comme si. Œdipe est bien parti de Corinthe. On ne ré-écrit pas l’histoire. L’horreur est bien réelle. Avec la mort tout cesse. Il n’y a pas d’autre monde, idéal ou de rechange. Qui refuse de voir la réalité et se réfugie dans de tels mondes, ( sectes, religions, complotisme... ) refuse de faire face à la vie dans sa complexité.
C’est le cas de l’immense majorité des gens sur cette planète...
Raymond Horlo. 05.11.2020
Lepetit Sophie
Pendant le confinement est apparue l'Amabié.
Une Amabié est apparue dans la province de Higo (préfecture de Kumamoto) selon la légende, vers le milieu du quatrième mois, en l'an Kōka 3 (mi-mai 1846) à l'époque d'Edo. Un objet brillant avait été repéré dans la mer, pendant plusieurs nuits. Le responsable de la ville s'est rendu sur la côte pour enquêter et a vu l'Amabié.
Selon le croquis réalisé par ce fonctionnaire, elle avait des cheveux longs, une bouche comme le bec d'un oiseau, était couverte d'écailles jusqu'au cou et avait trois pattes.
S'adressant au fonctionnaire, elle s'est identifiée comme une Amabié et lui a dit qu'elle vivait en pleine mer.
Elle a ensuite livré une prophétie: "Il y aura une bonne récolte pendant six ans à partir de l'année en cours; si une maladie se propage, montrez une image de moi à ceux qui tombent malades et ils seront guéris."
Ensuite, elle est retournée à la mer."
J'ai moi même créé une figure guérisseuse que je décline à l'infini sur des supports variés : galets, cartes postales anciennes, vieux livres...
Sylvie Lesgourgues
Il s’agit d’une installation de trois dessins :
« Couronne à Vénus »
« Corot est venu »
« Cornes à Minus »
Masson Yvon-Marie
Inextricable et tentaculaire, cette image est pour moi le reflet du contexte actuel.
" HIDE (cacher, dépouille...) "
100 x 69 cm.
Hyde Park en janvier 2015
Arkores
Acrylique aquarelle collage
50 x 70 cm
Montliau François
Le poids retient le vide (Strette de Paul CELAN). Mes sculptures ne représentent rien, ne démontrent rien, ne revendiquent rien, elles sont là pour elles-mêmes. Objets de méditation. Pour éviter toutes scories de romantisme, c’est un travail fait sous contraintes, à la manière de l’Oulipo, ici je suis parti de la citation de Paul Célan, chaque plaque doit tenir en équilibre tout en gardant un point de contact, elles retiennent ainsi le vide.
Ne penser qu’au vide
3 plaques de marbre sculptées en équilibre.
Instagram : montliaufrancois montliau.blogspot.com montliau.free.fr
Anne - Marie OLLIVIER-HENRY
Dans un premier temps, la forme de ce virus m’a amenée à ressortir des réalisations anciennes baptisées « Astre » et « Fusion ». Puis prenant le thème à la lettre j’ai consciencieusement planté ce virus, telle une belle fleur toxique, dans un monde qui bascule, habité par Corot, le nabi Sérusier et le russe Kandinsky.
Astre technique mixte 50 x 50 cm
Fusion technique mixte 50 x 50 cm
Fleur toxique acrylique sur toile 110 x 80 cm
Yvon OLLIVIER-HENRY
Je me faisais une joie de participer à cette exposition à Audierne… La seule de l’année à laquelle je pouvais participer ! Et crac… Le virus a contre-attaqué, infesté notre pays et déstabilisé la Culture.
Heureusement le virtuel existe et permet de présenter nos créations.
J’ai tout de suite pensé à la forme sphérique de ce « venin » que tout le monde a vu mais qu’en-est-il de l’intérieur ?
« SPHÉROÏDE »métal et polystyrène
Pignan Alain
voici des aquarellocollages (!)
Poud Bleuenn
Inspiré de la Vénus de Botticelli. Peint en acrylique de couleurs vives et ajout de ruban perlée, collages divers dentelle et feutres Posca afin de donner plus de force dans ma création.Autodidacte je suis une artiste par cœur. Mon art est essentiellement figuratif est ponctuée de pop. J'interprète mariage de couleurs vives qui a une place importante je les expriment riches et vibrantes appliquées de façon juxtaposer et d'une grande intensité expressive et qui ne s'attache pas à la réalité.
Je reprends les codes de motifs floraux des années 70 vu sur les papiers peints entre autres. Le visage est un prétexte à la peinture celle-ci est ma liberté le visage est un prétexte à la peinture celle-ci est ma liberté de création et d'interprétation. C'est un plaisir intense que la peinture et le dessin me procure.
Toile acrylique, collage, 75 x 115 cm. pouliquen.jeanyves29@wanadoo.fr
Pouzet Catherine
Création du Corona 1
taille : 50 cm x 50 cm.
technique : huile sur papier Chinois
Création du Corona 2
taille : 50 cm x 50 cm.
technique : huile sur papier Chinois
L’ascension du Corona
taille : 150 cm x 80 cm.
technique : huile sur papier Coréen
Raymond-Louis Quillivic
Corps à Vénus
Le titre évoque la beauté de Vénus, mais nous vivons quelque chose de difficile et très dangereux dont la consonance hautement toxique, rappelle le titre (coronavirus). La beauté et la grâce sont souvent exquises, le désir tout autant, mais, il faut savoir aussi les respecter, et, juste les regarder sans franchir l’interdit pour les admirer.
Jean-François Robic
Mes dessins racontent des histoires de forêts profondes, de chamans relégués dans les grottes du paléolithique, de signes de pierre rapportés de leur profondeur… Ours, aurochs rapportés de Lascaux ou Chauvet discutent avec les restes humains des Sapiens ou de Néandertal.
Le rêve du chaman 130 x 114
Never Mort 130 x 152
Abeilles et fleurs 114 x 130
Mes techniques sont à la fois contemporaines et anciennes : l’encre de Chine et le lavis, le pochoir, pour un usage convoquant le hasard, le savoir-faire et l’expérimentation.
Edith Robin
"Corps à Vénus"
1,20m x 2,10m
02 98 87 77 08
Alex Robin
Vénus 1, 2, 3 .
1m x 2m
Nathalie Robin
Pour donner forme à mon travail, je fais le choix de matériaux bruts et de techniques issues de l’industrie. Dessins, graphismes, découpes, peintures et autres effets donnent vie à mes sculptures. Pour cette expo, j’ai eu envie de représenter Vénus symbole de beauté et d’amour rendue muette par le chaos médiatique.
« No more V••US »
Sculpture en aluminium brossé, poli et vernis
645 X 500mm