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Photo du rédacteurMichel Van Praët

Le mât-pilote dit Fénoux : une innovation maritime à valoriser.

Dernière mise à jour : 15 juin

Projet de rénovation lauréat 2022 de la mission Stéphane Bern pour le Patrimoine

Depuis l'inauguration le 14 juin 2024 vous pouvez accéder de manière virtuelle au mât et piloter un navire avec ce QR Code :




Le lieutenant de vaisseau Julien Hippolyte Fénoux, en congé dans sa famille à Audierne, constate en décembre 1831 combien l’entrée du Goyen est difficile entre ses bancs de sables mobiles, y compris lorsque la barre n’est pas formée. À cette occasion, il guide depuis la grève un navire en difficulté et conçoit, dans les années suivantes, un système s’inspirant du télégraphe à bras, pour informer les navires sur l’accessibilité des ports et la route à suivre. Après des essais à Port-Louis, où il est en poste, il crée un « mât-pilote » rapidement agréé par la Marine.


Les Annales maritimes et coloniales publient en 1839 un article (n°43) comprenant deux « vœux ». Celui du Conseil général du Finistère suggère « qu’un mât-pilote soit établi à l’entrée d’Audierne pour prévenir les naufrages » et celui du Conseil général du Morbihan propose « que l’usage de ce moyen de diriger les navires en danger soit généralisé sur tous les points convenables du littoral de France ». Ce même article rapporte qu’à la suite d’une démonstration le 22 juin 1839, la Chambre de commerce de Lorient a pris la décision de créer un tel mât à Port-Louis. Le fonctionnement de ce nouveau système d'information et guidage des navires est publié peu après dans l’article n°85 de ces mêmes Annales maritimes de décembre 1839, sous-titré « Instruction aux navigateurs ». Cet article définit dès sa première phrase l’objectif majeur de l’invention : « Le mât-pilote est établi pour faciliter l’entrée des bâtiments dans les ports, lorsque le mauvais temps empêche les pilotes lamaneurs de se rendre à bord ».


Extraits de l'Instruction pour les navigateurs publiée en 1839 dans les Annales maritimes et coloniales et de celle diffusée par le ministère des Travaux publics en 1841(image de droite). Cet article est diffusé dans un tiré-à-part, imprimé en janvier 1840, comprenant une planche indiquant la signification des différents signaux.

La date de diffusion de ce tiré-à-part est probablement à l’origine de la mention "1840" figurant, à tort comme étant celle de l’invention de Fénoux, sur la tourelle d’Audierne .


Extrait du tiré-à-part de 1840 illustrant la signification des positions de « l'aile » du mât-pilote ainsi que de la boule ou du drapeau qui peuvent y être fixés.

En février 1841, le ministère des Travaux publics publie une « Instruction pour les navigateurs » explicitant la signification des signaux de son « aile indicatrice, qui apparaît sous la forme d’un triangle isocèle (…) mobile sur son axe et on la dirige du côté où on veut faire gouverner le navire ». La même année ces instructions sont également publiées par la « Société générale internationale des naufrages » qui fournit également un plan détaillé du mât avec les mesures de ses divers éléments, soit 13,65m pour le mât et 4,40m pour son « aile ».

Extrait des instructions de la Société générale internationale des naufrages sur les normes de construction des mâts-pilotes (1841).



Plaque au-dessus de l'entrée basse de la tourelle du mât pilote d’Audierne mentionnant, de manière inexacte, 1840 comme l'année d’invention de ce système d'aide au pilotage des navires.

Fénoux le conçoit de 1832 à 1839. Il en organise alors des démonstrations à Port-Louis et publie son invention en 1839 (1840 est la date de diffusion du tiré-à-part des Annales maritimes et coloniales).










Les positions du bras du mât ne servent pas seulement à signaler la possibilité d’entrer au port. Elles guident à distance le navire, en temps réel, parmi les obstacles, en lui indiquant les chenaux à utiliser sur babord ou tribord. Les personnels en charge des mâts sont donc des pilotes qu’il convient de former comme tels.


Des mâts-pilotes déployés sur le littoral atlantique et actionnés par des pilotes formés. En juillet 1843, les trois premières stations comportant un mât-pilote sont achevées et Julien Fénoux va former personnellement 2 pilotes à Port-Louis, puis 2 à Saint-Nazaire (à la pointe de l’Ève) en août et enfin les 4 pilotes d'Audierne en décembre.

Dans les Annales maritimes de 1844 il détaille les conditions de mise en œuvre de ces 3 stations, dans les mois précédents.

À propos d’Audierne il écrit : « Le 27 octobre, par un grand vent de S.S.O., la mer affreuse, deux petits chasse-marées, chargés pour la Rochelle, qui n’avaient pas pu doubler les Penmark, cherchaient à relâcher à Audierne ; la barre brisait avec trop de fureur pour que les pilotes pussent aller à bord de ces navires, qui ne connaissaient pas l’entrée. Me trouvant seul au mât-pilote, je le manoeuvrai moi-même et j’eus le bonheur de les faire entrer l’un après l’autre, dans le port, sans accident : sans ce secours, ils se seraient infailliblement perdus corps et bien… ». Cela est confirmé par un courrier « les soussignés, Querré et Tonnerre, patrons des doubles chaloupes la Félicité et la ville de Milan, allant de Douarnenez à la Rochelle avec un chargement de sardines, ont l’honneur de vous adresser leurs remerciements pour les avoir préservés d’un naufrage imminent sur la barre d’Audierne, qui brisait avec fureur par les vents de S.O., en les dirigeant hier vous-même dans le port dont ils ne connaissaient pas l’entrée, au moyen du mât-pilote ». Ces trois premières stations de mâts-pilotes faisant preuve de leur efficacité leur promotion est l'objet de plusieurs articles. Par exemple, l’introduction de la « revue des ports de France, depuis Fontarabie jusqu’à Dunkerque » publiée en 1845 dans les Annales maritimes est sans ambigüité quant à l'intérêt d'en disposer à l'entrée des estuaires présentant des difficultés d'accès. « Il faut se hâter d’en doter tous les points de nos côtes qui en ont besoin. Ce sera pour le Gouvernement une dépense bien peu considérable, comparée à celle des phares, et si la navigation de nuit a besoin d’être protégée, celle de jour demande aussi à être secourue ». Dans la description des difficultés d’entrée à Bayonne, le Capitaine de Corvette M. Odet témoigne dans cet article du fait que d’autres systèmes de guidage des navires sont mis en œuvre à la même époque mais que le système proposé par Fénoux présente plusieurs avantages. « L’entrée du port est obstruée par une barre fort dangereuse. Un mât à bascule est placé sur une tour pour indiquer aux navires la route qu’ils doivent faire pour entrer dans l’Adour. Les signaux se font au moyen d’un pavillon que l’on indique à droite ou à gauche, selon la direction que l’on veut faire suivre au bâtiment piloté… le mât-pilote lui est préférable ; car, lorsqu’un navire veut entrer à Bayonne avec des vents du large, il ne voit le pavillon indicateur que par la gaine, et ne le distingue par conséquent que difficilement ; tandis que les signaux du mât-Fénoux se font au moyen d’une aile ou bras de télégraphe, qui est vu dans l’espace, et présente toute sa surface aux navires ; le mât qui le porte, tournant sur pivôt, suit les mouvements du bâtiment qu’il pilote. Le système Fénoux a encore sur le signal de Bayonne, l’avantage de contenir plusieurs combinaisons fort simples, mais bien nécessaires aux navires avec lesquels le pilote se met en communication, pour les diriger dans toutes les circonstances ». Dans les années qui suivent, des mâts-pilotes sont, dans ce contexte de soutien par la Marine, mis en fonction à l’entrée de la Laïta, de la rivière d’Etel et, comme proposé ci-dessus par M. Odet, à l’entrée de l’Adour, pour rallier Bayonne.



Mât-pilote en place sur la tour établie à l'entrée de l'Adour.



Mât-pilote à l'entrée de la Laïta (carte postale de G. Artaud probablement d'après une photo prise après qu'il ait été désaffecté en 1924).

Les conditions d’exercice des pilotes La publication en 1843 du règlement du « service du mât-pilote » et ses versions successives dans le Bulletins des lois donnent des informations sur la mise en œuvre pratique des mâts et la professionnalisation des pilotes.

Les personnels formés pour les stations des mâts-pilotes sont des pilotes déjà en poste dans les ports concernés. Pour le mât de la pointe d'Ève, à l'entrée de la Loire, il s'agit de pilotes de Saint-Nazaire. À Audierne, les 3 pilotes et l’aspirant pilote sont formés pour le service du mât situé sur la rive droite du Goyen, les deux pilotes de Poulgoazec étant exclus du service de ce mât-pilote.

Le respect des consignes de pilotage et la tenue d’un cahier des interventions fait que, dès le premier règlement des stations de Port-Louis et de la pointe d’Ève publié en 1843 dans le Bulletin des lois, il est défini que « le service n’est confié qu’à ceux qui savent lire et écrire ». Parallèlement, pour limiter les tensions entre les pilotes embarqués sur les navires en approche et ceux, au même moment, en service au mât-pilote plusieurs articles du règlement précisent leurs conditions de rémunération. « Le pilote de garde au mât doit surveiller tous les bâtiments en vue, et, s’il s’aperçoit qu’ils aient besoin de son secours, il les pilote au moyen de signaux indiqués dans l’instruction rédigée par le capitaine de corvette Fénoux, sans préjudice des droits du lamaneur qui pourrait se trouver à bord. Le pilotage fait part le Mât-Pilote ne donnera droit à aucune rétribution de la part des bâtiments pilotés », il est rétribué par l’État. Le montant de cette rétribution témoigne de l’importance relative des activités portuaires, ainsi la rétribution des pilotes de la pointe d’Ève est double de celle accordée pour le service du mât d’Audierne et celle affectée au mât de Port-Louis est d’un montant intermédiaire. Une copie manuscrite du règlement du mât-pilote d’Audierne datée de décembre 1843 conservée aux archives de la commune témoigne pour l’essentiel de ces mêmes éléments.


« Règlement pour le Service du Mât-Pilote, inventé par M. Le Capitaine de Corvette Fénoux, établi à Audierne. Art. 1er. Le Service du Mât-Pilote sera fait par les quatre pilotes de la Station. Art. 2. Le pilote de garde au Mât tiendra un journal, sur lequel il indiquera les signaux faits aux bâtiments pilotés au moyen de cet appareil. Art. 3. Les lamaneurs affectés à ce service auront la surveillance et la responsabilité du Matériel, dont l’inventaire sera affiché dans leur poste. Art. 4. Le pilotage fait par le Mât-Pilote ne donnera droit à aucune rétribution de la part des bâtiments pilotés. Art. 5. Chacun des pilotes recevra annuellement une somme de cent cinquante francs, pour appointements, payés par le gouvernement. Art. 6. Le pilote de garde, dont l’assistance aura été réclamée, et qui ne se sera pas trouvé à son poste, sera cassé. Art. 7. Le Maître de port aura l’inspection des pilotes et leur donnera les instructions de détail qu’il croira nécessaires, dans l’intérêt du service. Il rendra compte de ses inspections, quand il y aura lieu, à l’Administration chargée de l’Inscription Maritime à Audierne. Audierne le 1er novembre 1843. Le Capitaine de Corvette chargé d’organiser le service des Mâts-Pilotes. Signé Fénoux Approuvé par le Vice-Amiral Préfet maritime. Signé Grivel » Deux implantations successives pour le mât-pilote d’Audierne À Audierne, en 1843, ni le môle, ni le quai de halage n’existent, le mât-pilote fonctionne alors depuis les hauteurs de Coz-Fornic à 200m au sud-ouest du Jardin des Capucins. J. Fénoux mentionne « la construction de la maisonnette destinée à servir d’observatoire aux pilotes » pour 1000 francs, puis la mise en place « sur les ouvertures de la tourelle donnant sur la mer de deux tiges ou jalons mobiles, en fer, percés verticalement d’une ligne de mire, et pouvant être mis dans la direction des 4 passes qui donnent sur l’entrée du port d’Audierne. Ces jalons indiquent parfaitement la direction qu’il faudra faire suivre aux navires pour qu’ils évitent les nombreux écueils de cette dangereuse baie et, par leur moyen, les pilotes peuvent diriger les navires avec autant de précision que s’ils étaient à bord ».


Détail de la planche 62 de l’Atlas des ports maritimes. Le feu d’aval du Raoulic, le feu blanc d’amont au-dessus de l’anse des Capucins et le mât-pilote figurent tels qu’ils étaient encore implantés dans les années 1870. La passerelle métallique, devant compléter le quai de halage au niveau de l'anse des Capucins, n’est pas encore construite mais est déjà figurée sous l’appellation « Estacade projetée ». En dépit de la construction du môle, de 1848 à 1855, la stabilisation du chenal et des bancs de sable n’est pas aussi résolue qu’espérée et la barre demeure ; dans ces conditions l’usage du mât-pilote est maintenu. Par contre l’entrée du port se trouve avancée en mer et de nouvelles constructions masquent en partie le mât à la vue des navires arrivant dans la baie. Pour permettre une meilleure visibilité de ses signaux depuis la mer, le mât est avancé en 1882 à son emplacement actuel et le fanal amont situé sous les Capucins est transféré à l'emplacement de l'actuel phare de Trescadec, 5 ans plus tard.

Mât-pilote d’Audierne dont le bras horizontal autorise l’entrée au port. Carte postale de "Réal-Photo" Compagnie des Arts Photomécaniques, d'après une photo probablement prise dans les années 1950.


Depuis cette nouvelle localisation, le mât-pilote contribue mieux à l'assistance à la navigation vis-à-vis des difficultés naturelles, mais aussi à signaler les éventuels obstacles constitués par des navires sortant du port, le long du quai de halage dont la construction avait été engagée en 1856 dans la continuité du môle, puis complétée par la passerelle métallique de l’anse des Capucins à la fin du XIXe siècle.

Depuis la chambre haute de la tourelle, le pilote peut surveiller tant l'arrivée de navires souhaitant rallier le port, que l'éventuel mouvement d'un navire le long du quai de halage.

Prises de vue actuelles depuis la chambre haute et , au centre, carte postale avec des "haleurs" en position (Éditeur V. Giffard, d'après une photo des années 1900).

Valoriser les innovations témoignant de l’activité maritime d’Audierne

Audierne dispose aujourd’hui de la dernière tourelle construite selon les consignes de Fénoux. Il en existe une description très complète qui comporte des photographies et un film de 1931 de « la Société centrale de Sauvetage des Naufragés » qui prélude à l’actuelle SNSM. Le sauvetage des naufragés. Film muet de 1931 de « la Société centrale de Sauvetage des Naufragés » . Même si le mât a malheureusement été scié au-dessus de la toiture, le maintien de certains de ses éléments, sa documentation exhaustive et l’état de conservation de la tourelle permettent une restauration d’ampleur, comme l’a confirmé une étude confiée en 2021 à l’architecte Piotr Candio par la commune d'Audierne.



Tourelle du mât-pilote en 2021, à gauche plafond de la chambre haute, les poutres convergent vers le passage du mât métallique dont demeurent quelques éléments, à droite la chambre basse où est encore visible le point d'appui du mât métallique, scié dans les années 1960. Alors que les sardineries d'Audierne et l’usine de soude du Stum ont perdu leurs éléments les plus symboliques, la valorisation des derniers témoins bâtis de l’histoire maritime et industrielle d’Audierne est devenue une urgence. C’est le cas du mât-pilote, mais aussi du chemin de halage avec sa passerelle métallique, de l’Inscription maritime et du seul bâtiment encore préservé de l'ancienne gare, sa halle aux machines.

Le mât-pilote et la passerelle métallique de l’anse des Capucins, des innovations en écho à un développement respectueux de la Nature. Le mât-pilote et la passerelle métallique du quai de halage constituent deux éléments liés par leur fonctions complémentaires de sécurisation de la circulation des navires à l’entrée du Goyen. À ce titre ils témoignent de la volonté de favoriser l’activité économique du port d’Audierne au XIXe siècle. Comme indiqué précédemment, de la chambre haute de la tourelle les pilotes peuvent actionner le mât afin d'assister les navires souhaitant entrer dans le Goyen pour remonter vers le port, tout en surveillant les navires susceptibles d’être halés depuis la passerelle métallique vers l’embouchure du Goyen.


De manière très contemporaine, les démarches de Julien Fénoux assurant le pilotage des navires parmi les obstacles naturels, puis des ingénieurs créant la passerelle métallique du quai de halage dont la structure permet à la houle de s’affaiblir dans l’anse des Capucins avant de parvenir au port, constituèrent des innovations respectueuses de l’environnement.

À l’inverse des remblais « gagnés » sur l’espace maritime, des dragages et des protections plus communément édifiées « contre » les éléments naturels, le mât-pilote et la passerelle sont ainsi, l'un et l'autre, au-delà de l'histoire maritime du port d'Audierne, les témoins d’innovations s’inscrivant dès le XIXe siècle dans les démarches contemporaines de co-développement avec la nature.


Pour en savoir plus :


Éléments sur la chronologie des implantations, au XIXe siècle, de 8 mâts-pilotes sur la côte Atlantique et la Manche.


À Port-Louis, expérimentations en 1839 et mise en service en juillet 1843 du premier mât-pilote sur les murailles du fort.

À l’embouchure de la Loire mise en service le 1er août 1843 du second mât-pilote à la pointe d'Ève.

À Audierne mise en service en décembre 1843 du troisième mât-pilote, déplacé à son emplacement actuel en 1882.

À Clohars-Carnoët implantation d’un mât en 1847 à l’entrée de la Laita au lieu-dit le Pouldu. Il est désaffecté en 1924 mais il demeurent jusqu’à aujourd’hui une habitation qui incluait la tourelle.

Un mât-pilote est implanté vers 1850 à Ciboure sur les murailles du fort de Socoa à l'embouchure de la Nivelle, face à Saint-Jean-de-Luz, et les inventaires des Phares et Balises de 1872 et 1882 en mentionne un à l'entrée de la Somme à Cayeux.

À l’entrée de la ria d’Etel un mât-pilote est implanté en 1867 sur sa rive droite à Plouhinec. Il est dynamité en 1943 par l’Occupant, mais un sémaphore construit en 1961 intègre l'ancienne flèche. Il est à noter que les instructions nautiques spécifiques pour la navigation en ria d’Etel dans l’arrêté n°2016-019 mentionnent une position de sa flèche à deux pointes ayant une signification opposée à celle prévue par J. Fénoux lorsqu'elle est horizontale.

À Bayonne, ou plus exactement à l’entrée de l’Adour, un mât-pilote est intégré à un sémaphore mis en place sur une grande tour édifiée en 1866-67.


Vous pouvez aider à le restaurer par vos dons à la Fondation du Patrimoine.


Ci-dessous avant-projet de rénovation remis par l'architecte P. Candio en mai 2022 à la ville d'Audierne

Le 5 juillet 2022 le mât-pilote d'Audierne a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du préfet de la région Bretagne "en raison de son intérêt technique et de sa place emblématique".


Mise en place du mât métallique et restauration de la couverture en octobre/novembre 2023 (l'ensemble des entreprises intervenant dans la restauration de la tourelle et du mât sont agréées pour ce type de restauration et ont leur ateliers dans le Finistère).




1 comentário


Membro desconhecido
28 de mai. de 2022

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